Press sheets

France


Gérard Condé, « Le monde »

…Pourtant, après sa dernière composition, une Cantate sur des textes cinglants de Georg Webern, il faut bien se faire une raison : certes, ce n’est pas de la musique pour passer le temps ni pour bercer quelque rêverie hivernale, elle se situe plutôt dans la ligne pure et dure des œuvres vocales de Boulez ou de Barraqué. ….on se livrerait au plaisir d’une admiration sans réserve.


Dominique Dubreuil, « Lyon poche »

Se prendre en mains, telle est l’optique de certains jeunes compositeurs. Denis Cohen est de ceux-là et son parcours de formation montre à quel point il a su se montrer exigeant dans le domaine de la technique du piano et de la direction…..Denis Cohen aura donc pu mener l’aventure de la composition en relation constante avec la réalité de l’orchestre d’aujourd’hui….


Michel Rigoni « ,

…La complexité est chez ce musicien, ce brillant cerveau, un état naturel spontané qui ne contredit pas la sincérité de l’expression……Son style de direction a cette sûreté, cette précision qui viennent de son sens analytique…..


Pierre-René Serna, « ,

A propos de Les Neuf Cercles d’Alighieri : « la Parole n’est pas un acte aisé, explique Denis Cohen ; pour se faire entendre, elle doit surmonter l’obstacle de la musique ; elle est à conquérir… »…Dans cette partition, les caprices de l’imagination et de l’invention spontanée flirtent avec le souci d’une élaboration soigneusement contrôlée…


C .D, « Dernières Nouvelles d’Alsace », (24 septembre 1987)

Festival Musica 87 : …Les jeunes musiciens hollandais ont en fait fourni un travail très sérieux, d’autant plus qu’ils sont tombés dans de très bonnes mains avec Denis Cohen qui a appris la rigueur lorsqu’il fut l’assistant de Boulez à l’Ensemble InterContemporain…….Les Transmutations de Denis Cohen procèdent d’une succession plus continue des éléments. L’ordonnancement du matériau musical et l’alchimie sonore née du traitement instrumental y sont remarquablement maîtrisées….
J.W., « Les Dernières Nouvelles d’Alsace » (26 septembre 1990)

Close Islands et surtout Sprache - donnée en création – dévoilent des partitions denses et ardues d’une rare complexité. L’instrumentation, finalement assez traditionnelle avec son lot de percussion et d’éléments électroniques, étale une brillance et un éclat d’une formidable intensité. L’utilisation soignée des pupitres, conjuguée au raffinement apporté au timbre, permet une restitution globale d’une richesse et d’une exubérance qui atteignent parfois le degré de saturation. A partir d’une telle pâte orchestrale s’échappent, non sans virtuosité les voix aux charmes captivants.
Retenons la dimension dramatique de la construction de Denis Cohen. Ses chemins vers l’opéra s’annoncent complexes et parfois sinueux, mais plein de trésors qu’il faut savoir chercher, comme dans la partie initiale présentée par Accroche-Note.


Anne Rey, «Le monde de la musique » , (mars 1994)
(à propos du disque compact collection « Compositeurs d’aujourd’hui »)

Ses Transmutations pou contrebasse et ensemble (1981), son tout récent Songe de Dédale pour une formation aux dimensions de l’InterContemporain sont, à nos yeux, les plus belles pièces de cette livraison. La diction est péremptoire, puissante, théâtralisée, le silence y ménage le suspense, l’énergie déborde, toujours dominée, les événements s’enchaînent selon leur loi propre, insaisissable, indéniable pourtant. Musiques de fureur et de grommellements ; sonorités minérales, scintillantes ; organismes vivants. Et un ton de fierté, une hauteur que seul, peut-être, Varèse possédait.

Eric Wetzel, « Diapason » (juin 1994)

A propos de Transmutations : L’ouvrage est d’ailleurs dédié à Jean Barraqué et hérite, en partie, de l’intensité d’écriture de ce dernier…La musique dense et riche, est porteuse d’un souffle profond, intense…

A propos de Il sogno di Dedalo : La référence à Dédale se comprend par la progression en labyrinthe des séquences. Pourtant, sans que l’on quitte réellement l’assise profonde et dense des œuvres précédentes, Cohen nous propose ici une page gaie, à l’enthousiasme communicatif…Ceci est sans doute dû aux apparitions très fluides de plages sonores fortement pulsées qui se dissolvent momentanément dans des instants lisses et plus statiques.


A.W., « Dernières Nouvelles d’Alsace » (14 septembre 1994)

…Les Neuf cercles d’Alighieri tourne quelques pages inédites d’un plus ample cycle symphonique et vocal que le compositeur depuis plusieurs années consacre à l’exploration des rapports entre musique et théâtre. La création vocale y prend une part désormais significative. Cohen s’approche pas à pas de l’opéra…


« L’Union » (23 Mars 1999)

Compositeur passionné et inventif, curieux des musiques d’ailleurs, celles des Pygmées en particulier, mais se plaçant en marge de la mondialisation culturelle, Denis Cohen réfute l’accusation d’hermétisme ou d’élitisme, en faisant remarquer que les compositeurs d’aujourd’hui ont autant de public à leurs créations que Beethoven en son temps.


Grande -Bretagne


Conrad Wilson, “The Herald” (11 novembre 1994)

…The young French conductor, Denis Cohen, showed a sure grasp of the score’s cataclysmic progress from the dawn to the death of what could hardly be called civilisation.


George Wilson, “Scotsman” (14 novembre 1994)

…Denis Cohen’s unfussy direction was well-suited to Stravinsky’s Firebird – his relaxed pacing allowing space for all the detail to show.


Conrad Wilson, “The Herald ” (14 novembre 1994)

Conducted with unflappable expertise by the young Frenchman, Denis Cohen, Ylur could be heard both as a statement about the condition of the world and as a brilliantly resourceful concerto for orchestra.

Lyell Creswell, « The Scotsman » (18 novembre 1994)

Central Park in the Dark, Charles Ives menacing atmosphere piece, was beautifully interpreted by Denis Cohen, his cool manner, paradoxically lets some of the music erupt direct from the performers.


Italie


Brunello Rondi, « Il Giornale d’Italia »,

…Denis Cohen in « 1ère Cantate » han dato prova d’una capillare, quasi feroce, dissociazione analitica del suono, portato, riteniamo abbastanza felicemente, ad un’oitranza fonica che espunge dall’ascoltatore ogni resistenza al piu macerante « udire del profondo », nel senso d’un percepire e farsi penetrare dalle primarie germinazioni, acerbamente espressive e crudelmente strutturate, di segreti, ed anche puramente istintuali, moti della coscienza piu celata, renitente.


V.Mor

…Cohen a sua volta presenta una sua creazione Transmutations, del 1980, composta proprio per l'Ensemble dove riesce a far coesistere antiche melodie con le piu avanzate ricerche nel campo della spertmentazione elettronica.
"Contrariamenta a quello che si crede – spiega Denis cohen – la musica non è solo l'arte dei suoni, ma l'arte di considerare un qualcosa che va oltre la scrittura, in un conffronto con i tempi".


Dante Cappelletti "Il Tempo",

…Tra le serate monografiche, quattro in tutto, ha colpito moltissimo quella dedicata a Denis Cohen. E un musicista tra i piu raffinati della Francia dell'ultimo décennio.


Leonardo Distaso "Il tempo", 6 avril 1994

...Cohen li oltrepassa dando al piano e al computer le stesse possibilita espressive.


Espagne


Carlos Gomez Amat, « El mundo » ,

Con el apoyo y la maestria de un verdadero especialista, como Denis Cohen, las pequenas obras webernianas han adquirido todo su valor de realidad y de simbolo, de anticipacion y de modelo.


Alvaro Guibert, « ,

Cohen es un gran director para Webern. Preciso, fiable, austero, se siente a gusto en el raro espacio weberbiano, siempre proximo al vacio y siempre lieno de gemas.


“El Païs” (12 octobre 1995)

La orquesta y coro de la Communidad de Madrid hicieron el maximo alarde de su historia bajo la direccion del francés Denis Cohen, buen conocedor del universo weberniano…


Australie


Laurie Strachan, "The Australian", 20 Mai 1994

…Conductor Denis Cohen generally impressed with his calm control, although just when Pulcinella was going along nicely, with beautifully judged tempos and sweet phrasing….


Kenneth Hince, "The Age", 26 mai 1994

The jewelled opulence in Ravel's scoring of his own Tombeau de Couperin was splendidly realised under Cohen's conducting : likewise, the spikier angular sound of Stravinsky's Pulcinella at the end of the program….Here, as in the rest of the program, Cohen directed the orchestra with scrupulous care. He is an undemonstrative but highly effective conductor.


the Sunday Mail, 29 mai 1994

At its second Brisbane concert this year, conducted by Denis Cohen, the ACO's great virtues of faultless intonation and perfect blend were again in evidence;
The program opened with an extraordinarily clear and finely detailed account of Ravel's Le Tombeau de Couperin…The mood of each movement was beautifully captured in playing that was by turn gently lyrical and exuberant….The ACO offered an orchestral acccompaniment of matching substance….There was a richness in the surge of tone, with Cohen achieving a miraculous range of dynamics….